Un député de l’Alliance al-Fatah au Parlement irakien a annoncé que le texte du projet de loi sur le retrait des forces étrangères avait déjà été élaboré et qu’il était maintenant en attente de promulgation par le Parlement.
Hunain al-Qaddo, député de l’Alliance al-Fatah au Parlement irakien, a annoncé que 13 projets et propositions de loi, dont le texte sur le retrait des forces étrangères du pays, avaient été élaborés pour être mis au vote au sein du Parlement.
Hunain al-Qaddo a déclaré dans ce sens :
« Le projet de loi sur l’expulsion des forces étrangères d’Irak est vu comme l’un des plus importants projets sur lesquels doit se prononcer le nouveau parlement irakien. »
« Parmi d’autres projets de loi, le Parlement irakien donnait sa priorité à celui du retrait des forces étrangères d’Irak », a ajouté le parlementaire irakien cité par la chaîne d’information Al-Iraq News.
Al-Qaddo a précisé :
« La commission de sécurité nationale tiendra des réunions en présence des commandants des forces de sécurité et du commandant en chef de l’armée pour décider du nombre des forces étrangères dont l’armée a besoin dans le pays. »
Le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, a récemment annoncé qu’il avait informé la partie américaine des priorités de Bagdad concernant la présence des forces étrangères en Irak.
« L’Irak ne se transformera pas en une tête de pont pour attaquer les pays de la région. De plus, l’Irak ne veut plus subir les dommages irréparables que Daech a infligés aux Irakiens », a martelé Abdel Mahdi.
Lors de sa visite surprise, le 26 décembre, sur la base américaine d’Ain al-Assad, dans la province d’al-Anbar, le président américain Donald Trump a déclaré ne pas avoir l’intention de retirer les troupes américaines d’Irak.
La fraction Saeron de Moqtada Sadr a été l’un des premiers partis à réagir aux propos controversés du président Trump, appelant de ses vœux la ratification rapide d’un projet de loi sur l’expulsion des forces occidentales, à commencer par les militaires américains.